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Pour son retour, MédiaChartres démarre l’année 2023 avec le sujet global (Mondial, Français et surtout régional) de la « perversion financière« .
Le récent limogeage d’une Préfète en région centre (Marie Lajus), par le Ministre de l’intérieur (?) sous de faux prétextes, nous prouve que l’argent est bien le véritable moteur de la vie, et la principale motivation de bon nombre de politiques (…) sauf exception, comme le sujet du jour.
*photo (x)
Nous nous sommes intéressés à ce « cas« qui n’en n’est pas un et qui reflète à lui seul, les conflits d’intérêts, les abus de pouvoir, les trafics d’influences et autres …
Mais comme les faits parlent d’eux mêmes, nous vous avons sélectionné un certain nombre de liens.
et le plus « beau » !
Donc, d’après M. le Ministre,
« Un représentant de l’État doit être inattaquable et respectable, et lorsque ce n’est pas le cas, je prends mes responsabilités en tant que chef de l’administration. » (citation).
Rappel: ces dernières années, il a maintenu en poste, promu ou soutenu des fonctionnaires ou personnalités mis en cause, voire condamnés, dans des affaires financières, de corruption ou de violences (CQFD)
Il assure que sa décision de démettre la préfète de ses fonctions n’a « rien à voir avec des projets immobiliers » (non, sans blague) , Il a indiqué, de manière sibylline, qu’elle était liée « au comportement des uns et des autres ». Puis (plus grave) il a mis en cause, sans citer le nom de la préfète, sa respectabilité.
Cette phrase n’a pas manqué de faire réagir. D’abord parce que la préfète est, au contraire, connue pour son « professionnalisme », « son impartialité, sa probité et son humanité », ont fait savoir 49 personnalités, acteurs de la société civile, fonctionnaires et élu·es des territoires où elle a exercé, contrairement à d’autres … 
MédiaChartres s’interroge, nos confrères vont-ils (eux aussi) être visés par des plaintes farfelues, et convoqués à Orléans pour audition, devant un OPJ (?) pour avoir simplement fait leur métier (preuve absolue que ce siècle, est celui du règne de l’ostracisme).
Martine Leroy