INCONSCIENCE . . .

 

 

MédiaChartres soutien, plus que jamais, le monde médical.

 

Dans l’esprit collectif, le béton était résistant à tout et pour toujours, il pouvait, à jamais se jouer du temps qui passe.

MédiaChartres à de très bonnes raisons de penser, que celui qui devait être « indestructible » était en réalité, un terrible héritage pour les générations à venir.

De plus en plus d’exemples dans le monde, prouvent que des catastrophes se produisent (et se produiront) à tous moments, le responsable n’est autre, que . . . le béton ! (généralement accompagné, d’une bonne dose de cupidité).

 

Les fouilles, l’extraction des roches et le concassage en gravillon, la fabrication du ciment et des ferrailles, la consommation de l’eau, le transport, ont un bilan carbone cumulé incommensurable et le recyclage ne l’est pas moins. Le béton traditionnel serait responsable de 7 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Face ce bilan carbone catastrophique, les industriels proposent des bétons dits verts. Qu’en est-il ? Avec 6 milliards de mètres cubes coulés tous les ans dont 50 millions en France, le béton est le matériau le plus consommé par l’homme après… l’eau. Matériau phare de l’architecture moderne, dévoyé après-guerre par l’industrialisation de la construction, si elle était un pays, l’industrie cimentière serait en quatrième, voire en troisième position, du classement des pays les plus émetteurs de GES, publie sur son site Elioth, filiale du bureau d’études EGIS. Le coût environnemental du sable, ressource rare et extraite illégalement dans certains pays comme l’Inde ou le Maroc, est encore un autre sujet…

Une nouvelle réglementation environnementale :

L’urgence climatique impose une réponse globale du secteur du bâtiment. La stratégie nationale bas-carbone vise la neutralité d’ici à 2050. Et la future réglementation environnementale (RE2020) était exigée dès 2022, le calcul de l’empreinte carbone des bâtiments neufs sur l’ensemble de leur durée de vie (analyse en cycle de vie, ACV) avec des seuils à ne pas dépasser (…)

Loi « ALUR«  : https://www.ecologie.gouv.fr/loi-lacces-au-logement-et-urbanisme-renove-loi-alur

À force de se concentrer sur le seul indicateur des émissions de CO2, nous en oublions les autres aspects que sont l’épuisement des ressources, sable, eau et les nombreux impacts sur la biodiversité en généralil est évident quil faut se poser des questions sur le recours massif au béton et faire en sorte de s’en passer quand on le peut

 

(Extrait de l’émission diffusée sur France TV 5, que le puissant lobbying du BTP, a fait mettre en stand-by)

ICI : https://www.france.tv/documentaires/science-sante/2928589-l-envers-du-beton.html

 

Et pourtant, MédiaChartres constate, que malgré les énormes risques, « certains » signent et persistent ?

https://actu.fr/centre-val-de-loire/epernon_28140/le-cerib-d-epernon-va-pouvoir-former-de-futurs-ambassadeurs-en-beton_61150201.html

 

Noël Lechable