C’EST DÉJÀ HIER…
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– Fût une époque, où la ville de Chartres a été à l’apogée de l’èr industrielle, usines et artisans étaient nombreux et implantés partout, comme : Chartres rectification (rue Gabriel Péri), Siapa/Draftex/Paco Rabanne/Imprimerie Morin/Jaeger/Lego/transports Roynau et biens d’autres (rue Edmond Poillot/le Coudray), ITT Océanic (route d’Orléans). La périphérie était également très active : Faucheux/Faca/Femca/Imprimerie Durand/Transports Chandon/Diésel énergie/Autin/laboratoires Lucien/Alpha diffusion (Lucé), etc. Les entreprises se contaient par dizaines (et plus) la course effrénée aux profits, a accéléré les délocalisations et plongé la France (et l’Eure-et-Loir) dans le marasme économique et de l’emploi.
Les décennies 60 et 70 sont considérées, par beaucoup, comme l’apothéose du « bon temps« , les premières (et rares) sociétés d’intérims, comme « La suppléance de l’ouest » (rue du Grand faubourg) était au summum, le dirigeant roulait en… Cadillac ! Et l’ANPE (ex-France travaille) n’était pas encore encombrée.
Il subsistait quelques rares rescapés à Chartres, dont faisait partie la « Radiotechnique » qui deviendra plus tard « Philips éclairage » (rue Raban du Coudray), mais le « sursis » aura été précaire.
Philips, après avoir occupé le terrain, plusieurs décennies durant, a laissé la place à « Citech »
Philips Domestic Appliances a été vendue, en septembre 2021, à Hillhouse Capital.
La marque Philips a longtemps été, indissociable des lampes (éclairage), mais également de l’électro-ménager et du son, et en la matière Philips a très souvent été précurseur.
Une marque qui reste gravée dans la mémoire collective, pour ses nombreuses innovations, qui durant plusieurs générations, à fait le bonheur des illustrateurs publicitaire, et aujourd’hui encore, celui de nombreux collectionneurs.
Mais une ombre se dessine et plane, sur le site de l’usine locale, le maire/président de l’agglomération et les promoteurs sont à l’affût depuis des années. Ils n’ont [encore] d’autre ambition, que de raser l’existant pour bétonner et transformer l’espace, de 3,5 hectares en rangs de clapiers à lapins (CQFD) !
Il ne restera plus, alors, que de beaux souvenirs :
Les élections municipales de 2026, sauveront-elles, in-extrémiste, le paysage Chartrain d’une nouvelle catastrophe, car déjà bien englué dans le bétonnage tous azimuts ?
(Boulevard Foch)
Serge Maloude