MédiaChartres, à la lecture de documents Publics et officiels, s’interroge sur le besoin de multiplier la Police locale et de lui trouver un autre « Patron » ?
2.1 Combien gagne un Policier Municipal, rémunération, primes …
En début de carrière, un policier municipal, fonctionnaire de catégorie C, gagne 1.537€ brut par mois (hors primes).
Ensuite, son salaire, appelé « traitement », évolue en fonction de son grade et de son échelon :
au grade de Gardien-Brigadier : de 1.537€ (échelon 1) à 1.958€ (échelon 12) brut par mois,
au grade de Brigadier-Chef Principal : de 1.640€ (échelon 1) à 2.319€ brut (échelon 10 dit échelon spécial).
En plus de son salaire de base, le policier, comme tous les fonctionnaires, a le droit à un certain nombre de primes et indemnités. Certaines sont automatiques (l’indemnité de résidence, le supplément familial, l’indemnité d’astreinte et de permanence, etc.) si le fonctionnaire répond aux conditions d’attribution.
D’autres dépendent du régime indemnitaire qui a été voté dans sa commune (l’indemnité spéciale mensuelle de fonctions, l’indemnité d’administration et de technicité, etc.) Chartres ?
Ces indemnités représentent une part non-négligeable de la rémunération.
Prenons l’exemple de l’Indemnité Spéciale Mensuelle de Fonctions (ISMF). Elle représente 20% du traitement du policier. Un Gardien-brigadier,rémunéré 1.537€ brut en début de carrière, pourra donc toucher 300€ brut en supplément par mois si l’ ISMF fait partie du régimeindemnitaire de sa commune, Chartres ?
Des dépenses supplémentaires, pour la Commune et les habitants.
Et cela ramène MédiaChartres, à rappeler aux nouveaux (comme aux autres) qu’ici « l’exception confirme la règle »
Et qu’ils, devront aussi savoir que « certaines rues » (rue sans loi), sont sous le coup de la « tolérance 1000 » pour le stationnement, au même titre que pour cet Avocat Bertrand. M.. et sa Mercedes en permanence devant les portes de la Mairie, ou encore cette petite FIAT 500 (maisla …, attention, qui s’y frotte, s’Epik) !
Et bien d’autres … alors bienvenu au Club et « surtout » bonne chance.
Serge Maloude
Sur Facebook …
Bonne nouvelle …
Retrouvez également maintenant, MédiaChartres, sur Facebook.
Il ne restera bientôt plus de la triste BANANE … que la peau !
Moujib Kada
« INFESTATION » !
Vous avez certainement remarqué (Presse/magazines et divers), les articles qui font allusions à des problèmes d’effondrements d’habitations vétustes, en centre Ville ou en périphérie.
Les « motifs » les plus souvent invoqués sont: le changement climatique, le manque d’entretien et de chauffage des espaces, les caves ou souterrains, (même, si certains sont vrais).
MédiaChartres, à voulu en savoir d’avantage et à mené son enquête.
Une majeure partie des habitations, ont des centaines d’années, et des ossatures bois.
Jamais, il avait encore été fait état du champignon « Mérule » (1) –serpula lacrymans– conjugué à un taux d’humidité important, depuis des années.
Pourtant, d’après les experts et analyses (récentes), plus de 40% seraient infectées !
Catastrophe pour les uns, aubaine pour les autres, (loi « ORI »).
Il existe des remèdes, « produits » (si le mal, est traité à temps), et des sociétés spécialisées (ci-dessous).
A la lecture du dernier classement, des Villes les plus agréables , Chartresne figure nulle part !
De quoi donner des insomnies, à certains ?
Yves Dubois
ET LE GAGNANT, EST …
MédiaChartres, avait évoqué précédemment (dans un article), son désir d’attribuer une »récompense » (le pouce d’ Or), pour rester correct, à la personnalité la plus méritante, de Chartresou des environs, pour ses hauts faits, quel qu’en soit le sujet ou la raison.
Indubitablement, le Maire de Chartres, pour ses nombreuses attitudes véhémentes, ironiques, sarcastiques et même … outrageantes à l’égard de ses interlocuteurs, lors des « innombrables réunions » ou « conseils » (dont le Président est invariablement, toujours le même) !
Et malheur, à ceux qui osent ne pas être d’accord ou interpeler « le Patriarche« , les sanctions sont immédiates « coupure de micro », « réponse cinglante et souvent indécente », ou encore « suppression des questions embarrassantes, des compte rendus », etc !
Une magnifique leçon et démonstration de démocratie, qui méritait amplement (enfin) un trophée.
Avec les félicitations « spéciales » du Jury MédiaChartres, mais également des électeurs (trices).
Martine Leroy
NOUVEL AN CHINOIS.
Demain, premier jour du mois de Février (avec son cortège habituel, de bonnes et mauvaises nouvelles) !
MédiaChartres préfère évoquer le nouvel An Chinois, placé sous le signe du « TIGRE d’eau« .
Une année particulière, à la veille des JO d’hiver 2022 de Pékin (du 4 au 20 Février).
MédiaChartres présente, à toute la communauté Chinoise de Chartres et des environs ses meilleurs vœux.
Une année placé sous la protection et le regard du tigre, et cela ne manquera pas, de rappeler certains films et thèmes célèbres ?
Le groupe « KORIAN » est également visé ! (et pour les mêmes raisons).
La population Française « vieillissante » est une « manne financière« , pour les arrivistes sans scrupule.
Les Holdings foisonnent et développent des résidences séniors, partout sur le territoire.
Elles bénéficient, de subventions de l’État, pour payer le personnel, qui … n’est pas toujours vraiment à la hauteur (lorsque il est présent) !
Elles sont dans un cadre juridique, « très flou » et sous « aucun contrôle » ?
Les séjours sont très couteux, pour des prestations à minima et discutables (au mieux).
MédiaChartres, appel de ses vœux, une rapide réglementation spécifique, concernant les « supermarchés du 3ème age« .
Patrick Maresko
(ci-dessous, une partie de la publication de notre confrère).
Sujet: Maltraitance en Ehpad : une indignation feinte et insuffisante !
PAR MATHILDE GOANEC de Médiapart: ARTICLE PUBLIÉ LE MERCREDI 26 JANVIER 2022
-Les pouvoirs publics font mine de découvrir que le puissant groupe Orpea se joue des règles dans ses Ehpad. Mais la maltraitance, les conditions de travail dégradées et la répression syndicale sont sur la table depuis des années, sans que jamais le système de financement ne soit remis en cause.
Que ne savaient-ils pas, au juste? Depuis mardi soir et
la sortie du livre « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet sur les Ehpad et Orpea, le gouvernement pousse des cris d’orfraie et c’est l’affolement général au royaume de l’or gris. Le groupe Orpea dévisse en Bourse, son directeur général est convoqué manu militari par l’exécutif tandis que le ministre de la santé fait état, devant les parlementaires, de sa volonté de prendre ce sujet avec « gravité et une totale détermination ». Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, «révolté», a, lui, estimé qu’il était «hors de question que de tels agissements puissent être tolérés dans notre pays».
Mais si le livre de Victor Castanet sonne par l’ampleur de l’enquête menée, le nombre et l’importance des sources interrogées, la maltraitance et la politique du moindre coût dans certains établissements à but lucratif sont des secrets de Polichinelle, sur lesquels les autorités de santé ferment les yeux.
Et pour cause: après avoir abandonné tout un pan de la dépendance au privé, l’État se retrouve désormais dans l’impossibilité de taper du poing sur la table quand des dysfonctionnements sont mis au jour.
Le cas de l’Ehpad Bords-de-Seine de Neuilly, géré par Orpea, est la parfaite illustration de cette hypocrisie générale. Victor Castanet en dresse un tableau effrayant en ouverture de son livre. L’établissement, a déclaré le ministre de la santé devant l’Assemblée nationale mardi 25janvier, a fait l’objet «d’une inspection missionnée par l’agence régionale de santé en 2018 sur la base d’allégations moins graves […] donc probablement que l’ARS [agence régionale de santé – ndlr] n’avait pas connaissance des faits établis dans le livre». Mediapart a enquêté sur cet Ehpad il y a quatre ans
exactement et publié une longue enquête fin janvier2018. Nous racontions exactement les mêmes horreurs, derrière l’élégante vitrine: les draps
trempés d’urine ou d’excréments, ces personnes âgées qu’on laisse comme des enfants négligés des heures durant dans la même couche, ces résidents dénutris ou déshydratés qui, lorsqu’ils tombent la nuit, peuvent rester des heures au sol, faute de personnel. Notre journal a aussi documenté comment, par un drap bloquant la poignée, on enfermait les gens souffrant de démence dans leur chambre payée rubis sur l’ongle pour leur éviter de déambuler.
Mais pour l’ARS Île-de-France interrogée alors explicitement sur ces faits en 2018, tout allait très bien, madame la marquise. Toutes les
«réclamations» depuis 2016 avaient, selon l’agence, été «examinées»,plusieurs rencontres organisées entre la direction de l’établissement, l’ARS et le conseil départemental. L’établissement de Neuilly faisait même preuve depuis, nous assurait l’ARS, «d’une
attitude positive et constructive». On mesure aujourd’hui le résultat. Mediapart a également appris que le ministère du travail a retoqué le licenciement d’une déléguée
du personnel l’an dernier, exerçant comme aide soignante à l’Ehpad Bords-de-Seine, signe sans doute d’une parfaite harmonie sociale.
Depuis le début de la crise du Covid, à l’échelle du groupe, cinq droits d’alerte ont été déposés par la CGT et portés à la connaissance de l’inspection du travail.
Ce syndicat dénonce également depuis de longues années auprès des organismes de Sécurité sociale Cramif et Carsat le nombre anormal d’accidents du travail et de licenciements pour inaptitude. Un peu partout en France, devant les ARS, les salarié·es manifestent et «déballent»,rappelle Guillaume Gobet, délégué syndical CGT dOrpea. Sans parler des familles qui multiplient les courriers et trépignent devant l’incurie manifeste. Olivier Véran a également promis, mardi 26 janvier 2022, de diligenter si besoin une enquête approfondie sur les pratiques du groupe Orpea. Là encore, des pages et des pages d’archives sont disponibles, rien que dans notre journal, sur sa conduite et celles de ses concurrents.
Le ministre pourrait aussi se renseigner auprès de ses propres administrations de contrôle, si le gouvernement auquel il appartient et les précédents
ne les avaient pas peu à peu désarmées. Les dossiers de litiges concernant Orpea s’empilent dans les inspections du travail, mais ce service public est exsangue et peine de plus en plus à remplir ses missions.
Les ARS, bras armés du ministère en matière de santé dans les régions, ne sont pas plus offensives, et notamment dans leurs missions de contrôle de
l’utilisation des deniers puisque, on ne le répétera jamais assez, une bonne partie du business d’Orpea
(comme celui des non moins problématiques Korian
ou DomusVi) repose sur de l’argent public.
C’est l’affaire dans l’affaire, révélée par Mediapart La question dépasse bien largement le seul sujet Orpea. Les Ehpad perçoivent en effet chaque année une «enveloppe soins» de la part de l’assurance maladie et une autre au titre de la «dépendance» de la part des départements. Orpea, numéro un mondial des maisons de retraite, a reçu, en 2020350millions d’euros de la part de l’assurance maladie, seulement pour «l’enveloppe soins», d’après les chiffres de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), transmis à Mediapart.
Si l’on en croit Victor Castanet, Orpea était prêt à payer très cher pour éviter que ces questions ne soient posées sur la place publique et arrachées aux seuls arbitrages des politiques et des cabinets. Dans son livre, notre confrère raconte qu’un «analyste financier […] proche du fondateur d’Orpea» aurait proposé d’acheter son silence: «Et s’il vous file 15millions d’euros ? Je dis ça comme ça. Ça peut être une solution.»
Source et texte (partiel): Mediapart, retrouvez l’intégralité du sujet dans les colonnes du quotidien.