RADIOS !

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 MédiaChartres soutien, plus que jamais, le monde médical.

 

MédiaChartres aurait dû intituler l’article « Radios mémorises« , suite à l’annonce du gouvernement, de supprimer les subventions allouées aux radios associatives […]

Communiqué : Les débats sur le projet de loi de finances 2025 ont commencé ce mercredi (13/11). Des économies qui restent inexpliquées, comme celles sur le Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER). Amputé de 10 millions d’euros. Un choc pour les 750 radios associatives qui en dépendent.

MédiaChartres en profite pour revenir en 1981, année de l’élection de François Mitterrand et de la libéralisation de la bande FM, occupée jusqu’à lors par différents services de l’Etat, principalement par les militaires.

Chartres, n’échapperas pas à ce phénomène. La toute première « radio libre » (c’était la qualification du moment) a vue le jour, sous le pseudonyme de « Radio Chartres » (ce qui semble logique), les studios étaient, provisoirement place Nicochet ‘(Jeanne d’Arc aujourd’hui) au dernier étage.

Les nouveaux studios, ont rapidement intégré le « rez-de-chaussée » du Centre Athéna (rue du Grand Faubourg). La radio, sous forme associative a été fondée par trois amis (?) artisans Jacky Leclainche (président)/Guy Leroy et Gérard Marchand. Mais celui qui a réellement été le détonateur (l’idée) et futur directeur, s’appelait Christian Rajoelison (décédé le 25/09/ 2008, à l’âge de 62 ans). Il s’occupait en parallèle d’une petite société de maçonnerie, dans le bas de la rue Chantault. Son dessinateur (X) a imaginé le logo de la radio, qui allait passer à la postérité, dans le monde des médias locaux.

Le succès fut immédiat et l’engouement des auditeurs, phénoménale !

Les animateurs-trices, « essuyaient les plâtres« , sans avoir de réelles connaissances musicales particulières, sauf les DJ des discothèques, qui furent les pionniers de l’animation en radio, toutes et tous étaient bénévoles (saut un) et ils étaient heureux de faire partie de « l’aventure FM« .

Des désaccords internes, entre les dirigeants et le directeur, l’ont poussés vers la sortie. Idem pour certains animateurs, qui partirent fonder d’autres radios, citons : radio Bois Paris et radio Beauce (Lèves).

 

MédiaChartres

 

 

 

C’est radios n’étaient pas les seules à couvrir le Ciel médiatique, d’autres apparurent rapidement, à Chartres et St Loup.

Comme :

 

 

 

 

 

radio Saphir 93, (studios rue des Bouchers) qui n’a pas laissé de trace ?, sauf trois Noms « MTV »

Éric Maillot/Éric Thiebaut/Christophe Villeurman.

L’horizon des radios libres, à été bouleversée avec l’avènement des « réseaux FM » nationaux, qui ont très vite absorbés les fréquences.

Radio Chartres ferme… Mais ouvre (place Jeanne d’Arc), « Chartres FM » sur fonds de dirigeants en conflits.

Radio Beauce, association loi 1901 et une SARL (13 actionnaires) devient, successivement : Nostalgie puis, FUN.

Radio Loisirs (place des Epars, au dessus d’une Banque), propriété des deux frères Lévi (James et William, gérants des discothèques) : Le Lido (Chartres) le James Club (Lèves) et du King Club (St Prest), directeur de la radio, Bernard Briaud, elle devient d’abord Chic FM, avant de finir dans le giron d’une autre franchise (X) (peut-être l’actuelle fréquence, de Chérie FM ?).

Plus tardivement, d’autres apparaitront sur Chartres :

 « Intensité » et « grand Ciel »

 

Toutes les radios en réseaux sont en FM. De nos jours, les platines et les disques vinyles ont laissés place au tout numérique, reste les souvenirs (pour les nostalgiques), de belles rencontres (pour d’autres) et la trace indélébile d’une époque, qui à marqué la bande FM.

Joël Drouin