MédiaChartres soutien, plus que jamais, le monde médical.
MédiaChartresconstate, chaque jour, que la convalescence du saccage autoritaire, des abords immédiats de la Cathédrale, ne passe pas. Il faudra des siècles (ou la volonté politique d’une remise en état totale), pour calmer la colère des habitants de la ville de Chartres et du monde entier.
Une abomination, qui conjuguée à d’autres : constructions (promotions immobilières), impossibilité de circuler, prix exorbitant des parkings, sens unique à outrance, état des chaussées en centre-ville et au dehors, mépris de l’édile (maire) à l’égard des administrés es, endettement chronique qui gangrène les finances de la ville (des contribuables), passes droits récurrents, emploi de personnes coûteuses ayant pour seule mission, de défendre le maire dans ses nombreux conflits judiciaires, perte des petits commerces en centre-ville, projets pharaoniques/utopiques et in chiffrables, folie des grandeurs, dicta et pression sur la justice/police/gendarmerie/magistrats/politiques/représentants de l’état et autres, la liste n’est pas exhaustive (bien au contraire) !
À la lecture de cette liste […] des enquêtes et des dossiers MédiaChartres, il semble irréfutable que certaines choses ne fonctionnent plus dans notre pays, comment pourrait-il en être autrement, en apprenant l’envie du maire de se représenter en 2026 ?
Il y aURGENCE ?
Pour illustrer la situation, MédiaChartres a été touché par une réaliste publication d’un habitant sur un réseau (nous garderons le Nom anonyme), qui illustre magnifiquement en prose, le désastre, qui porte...LUI, une signature !
– Pour que la lumière ne s’éteigne pas –
J’écris avec le poids des blessures profondes, celles qui ne hurlent pas, mais qui restent.
J’écris sans colère, mais avec une tristesse immense, car c’est d’amour qu’il s’agit. D’un amour ancien, tenace, indéracinable. L’amour d’une ville, la mienne. La nôtre.
Chartres n’est pas juste jolie. Elle est magnifique !
Elle est un seuil. Elle est un chant. Elle est un miracle debout sur la plaine de Beauce.
Depuis des siècles, elle veille. Elle élève. Elle unit le ciel à la pierre, l’Humanité au silence Sacré des vitraux. Elle est l’héritière du monde, des années et de la Lumière.
Elle ne doit rien à personne, car elle a été façonnée par le souffle du temps, la main des bâtisseurs et la sagesse de ceux qui savaient composer avec la nature. D’autres, ne feront que passer, la maquillant à outrance, jusqu’à en étouffer l’âme et allant même jusqu’à graver la pierre au pied de la cathédrale, comme s’il en était l’architecte Divin.
Mais aujourd’hui, Chartres souffre. Elle ne le crie pas, les vieilles âmes savent se taire, mais elle porte sur ses pavés les stigmates d’un pouvoir qui ne l’écoute plus. Elle ploie sous les décisions opaques, les gestes brutaux, les arbres tombés en pleine nuit, les places vidées, les formes imposées. Elle ploie, mais ne rompt pas. Elle attend.
Elle attend qu’on l’aime autrement. Qu’on la regarde avec des yeux humbles. Qu’on cesse de lui plaquer des visions hors-sols, des aménagements sans âme, des silences verrouillés.
Je vous le dis sans détours : il faut que cela cesse !
Là où l’on aurait pu faire respirer la ville, planter des racines, créer un refuge pour demain, on a coulé du béton, du bruit et de l’oubli. Le banc que l’on rase, l’arbre qu’on arrache, le lampadaire que l’on modernise, c’est une mémoire qu’on nie. Un souffle qu’on étouffe. Une prière qu’on interrompt.
Mais je ne suis pas ici pour dresser un inventaire, il serait trop long.
Je suis ici pour dire : il n’est pas trop tard !
Il n’est jamais trop tard pour recoudre les plaies d’une ville, pour réapprendre à écouter, pour rebâtir sur du vrai. Pour que Chartres redevienne un lieu d’harmonie, de beauté, de dialogue. Pour que chaque pierre retrouve sa juste place, et chaque habitant sa juste voix.
Alors, je vous le dis sans détours, il faut que cela change !
Nous avons le pouvoir de rompre ce cycle de tension, d’isolement, de verticalité. Nous en avons le devoir ! Pour offrir à Chartres un nouveau souffle, un regard plus vaste, une gouvernance plus Fraternelle.
Je tends la main, à tous, sans illusion pour certain peut-être, mais avec foi. Car ce geste, je le fais pour Chartres. Pour ses enfants, ses aînés, ses passants.
Pour sa cathédrale qui attend qu’on soit à sa hauteur.
Pour ses ruelles qui savent encore murmurer quand on s’y promène le cœur ouvert.
Chartres se relèvera. Des blessures qu’on lui inflige. Des silences qu’on lui impose. Car elle est plus grande que nous.
Elle est faite de Lumière, de Peuple et de Patience.
Qu’elle ne soit plus jamais gouvernée comme un décor.
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