MédiaChartres, relève de nombreuses similitudes, entre les Villes de Sète et Chartres, (à quand le jumelage ?).
-Le Théâtre Molière de Sète-
Une artificialisation des sols supplémentaire … et dans 20 ou 30 ans, quand l’inéluctable ce sera produit, les « débatteurs » resserviront la même salade : « C’était une autres époque, les visions étaient différentes, les responsables n’avaient pas idée (et surtout, pas de conscience, bien sur !) du désastre qu’ils accomplissaient » BLABLABLA, etc !
Mais ce système et cette chanson (du sempiternel réchauffé), ça ne prend plus et n’émeut plus personne.
Et quand l’irréparable est commis, il est IMPOSSIBLE de revenir en arrière !
Alors, contrairement au chanteur Georges Brassens, nous ne ferons pas de supplique, même simplement, pour aller visiter Sète ou pour voir la plage, et en voici la raison.
La ville de Sète (34200) se situe dans le département de l’Hérault, au sein de la région Occitanie. La ville comptait 43 609 Sétois au recensement de 2016. La zone où s’est installée la ville de Sète était peu peuplée et servait surtout de repère pour les navigateurs. La ville en elle-même est fondée seulement en … 1666
Ça bétonne à Sète !
Projet de parking souterrain en centre-ville de Sète. En dépit de la procédure suspensive engagée par les riverains et l’association « Bancs Publics », qui n’ont à ce jour toujours pas pu prendre connaissance des permis réellement accordés, la mairie impose son projet de « ville apaisée » par la force avec l’appui de la Police Nationale.
Dernières nouvelles ce mardi 20 septembre :
* Les palissades encerclent entièrement la place interdite aux passants depuis le jeudi 15
* Depuis ce matin, les ouvriers s’activent au démontage du kiosque à musique sur la place
* La société Enedis semble avoir commencé à creuser pour installer des équipements électriques.
Ci-après : L’Appel lancé par le Collectif citoyen, suivi de la liste des signataires, celle-ci reste ouverte.
UN APPEL
Depuis début Janvier 2022, la mairie de Sète entend réaliser un parking souterrain sous la place du kiosque (dite Aristide Briand)
Un mouvement citoyen sans précédent s’y oppose. En tant qu’acteurs culturels, nous vous proposons cette Tribune du bon sens:
Nous sommes tous heureux à Sète d’avoir « les pieds dans l’eau » (surtout quand il fait chaud) mais nous ne voulons pas avoir la tête dans le ciment. Un projet municipal d’une immense dalle de béton pour installer deux étages de parking sous la place Aristide Briand n’est pas raisonnable. Finis les terrasses de café, les brocantes, les jeux d’enfants en plein cœur de ville!
Même si cela ne devait durer que trois ans, ce serait un chantier très compliqué, très coûteux, et surtout inutile car les conditions ne sont pas
réunies :
1/ Le kiosque à musique va subir une déconstruction risquée et une reconstruction encore plus risquée vu son poids et sa fragilité.
2/ Les nombreux arbres ne peuvent être transplantés vu leur stade de croissance. Crèveront-ils à la déchetterie ?
3/ Il est certain qu’une eau de source coule régulièrement en sous-sol menaçant le niveau inférieur de ce « parking » et l’ensemble des fondations.
4/ Et faudra‐t‐il placer des extracteurs pour les gaz d’échappement des voitures qui entrent et qui sortent. Et où ?
Soyons raisonnables, avoir les pieds au frais c’est bien, avoir la tête dans le ciment c’est indigne et aberrant.
Nous sommes atterrés devant la « modernisation » à marche forcée de Sète. Il y va de la survie de notre écosystème car Sète est un écosystème fragile parce qu’entouré d’eau et déjà trop bétonné par les municipalités du passé et la municipalité actuelle.
Certes il y a une forte pression démographique sur l’ensemble du littoral. Mais elle est créatrice de richesses qui doivent être gérées au plus près dans une honnête consultation des citoyens.
Que demandons-nous ? Simplement de freiner cette course vers l’abîme et ce développement urbanistique style années 70 profondément toxique pour l’environnement.
Trop d’élus sacrifient leur ville à des chimères pour certains, à des intérêts de clientèles pour d’autres…
Une ville réellement apaisée ne peut vivre que dans le libre concours de ses citoyens, à travers des consultations régulières, des dialogues courtois et une véritable harmonie entre tous les habitants de notre île singulière, singulière mais liée aux problèmes environnementaux de la planète.
Avec cœur et raison, voulez vous signer ce texte et en faire part à vos amis ?
Collectif citoyen Eric.Sarner (source Mediapart publié le 21/09/2022)
Beaucoup trop de « coïncidences » et un réquisitoire, qui comme à Chartres, ne concerne pas les Élus (es), qui ne recherchent que l’intérêt personnel ou celui des « copains d’abord » (…) pour revenir à, G. Brassens
Dans tout les cas, MédiaChartres, constate un « ostracisme vénéneux », qui gangrène les Villes et les habitants.
Patrick Maresko