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Difficile de trouver une rue de la ville de Chartres, qui ne soit en travaux, où barré, MédiaChartres vous explique… pourquoi.
Nous ne sommes pas dans la « théorie de l’effondrement », mais sur des raisons plus simples et rationnelles. En effet, les maisons bâties au siècle dernier et ceux d’avant, étaient généralement construites de la même façon (pas de béton et de préfabriqué) mais des ossatures en bois qui ont atteint la limite d’âge. Les matériaux de ces époques n’étaient pas calculés pour durer des centaines d’années, et pourtant le savoir-faire était bien présent, les ouvrages d’art en sont la preuve.
Les personnes vivantes à cette époque, étaient de véritables « bâtisseurs », ne disposant pas des moyens techniques d’aujourd’hui. Cependant, de nos jours, certains édifices sont mieux conservé que d’autres ? La faute aux priorités d’entretiens qui furent successivement décidés par ceux qui en avaient la charge !
Prenons pour exemple, à Chartres, l’état générale de deux ouvrages différents, la Cathédrale et l’église Saint-Aignan, qui est notable et visible ! L’une étant l’objet de toutes les attentions (et des budgets), l’autre étant laissé à l’abandon et sur le point de s’effondrer.
Il en est de même pour le musée, cédé à la ville de Chartres par l’ancien président du Conseil Générale, pour… 1 € symbolique, et que le maire s’était engagé à restaurer et à maintenir en bon état, comme les jardins de l’évêché qui le borde, et qui restent indéfiniment fermés depuis des années, aux habitants et aux touristes (qui ne comprennent toujours pas).
Sans oublier, les innombrables engagements de reconstruire, à l’identique, l’une des perles d’architecture de la ville, la Porte Guillaume. Les préférences URGENTES se sont portées sur le bétonnage (promotions immobilières) et la mise en place du bus à haut niveau de services (BHNS) ?
Les exemples de maisons fermés depuis très longtemps, par un arrêté de mise en péril et par un étayage de la structure, qui barre l’accès des routes dans de nombreux cas. La municipalité n’a jamais jugé utile, d’expliquer clairement à toutes et tous, les raisons des gênes infligées aux passants où résidents, elle dispose pourtant de gros (et très onéreux) moyens à sa disposition, des magazines, de médias (radio/presse), d’une télévision locale et de pages sur les réseaux sociaux, alors… comment expliquer ce mutisme assourdissant ?
Selon les constatations de MédiaChartres, les priorités des élus (es) ne semblent pas en parfaite symbiose, et même très loin, avec celles des électeurs (trices), qu’il va néanmoins falloir séduire et surtout… convaincre, en vue de 2026 !
« Alors là, il reste indéniablement… beaucoup de travail »
Sandra Michelle